Escorne Charlotte
Nom
Escorne
Prénom
Charlotte
Email
c.escorne@hotmail.fr
Structure de rattachement
Université Paris 8 - Laboratoire de l'Institut Français de Géopolitique
Ma fonction et / ou mon métier
Doctorante
Ma discipline de formation (ou maximum deux disciplines de formation)
- Géographie humaine
Autres disciplines, précisez
Géopolitique
Quels sont les jours de ma participation à l'école (la semaine entière est fortement recommandée)
- Dimanche 15 octobre au soir
- Lundi 16 octobre
- Mardi 17 octobre
- Mercredi 18 octobre
- Jeudi 19 octobre
- Vendredi 20 octobre
Je demande la prise en charge de mon déplacement (billet d'avion pour les membres hors institutions du Nord)
- Oui
Je demande la réservation d'une chambre dans l'hôtel réservé pour l'école (recommandé pour tou.te.s les participant.e.s qui ne résident pas à Lomé)
- Oui
Ville et pays de DEPART (si déplacement pour se rendre à Lomé) ou ville de résidence (si déjà à Lomé)
Saint-Denis, FRANCE
Quelles sont mes attentes de cette 2e école thématique de la CoSav ?
Actuellement en troisième année de thèse, je travaille sur les enjeux du déploiement du réseau 5G en Afrique de l'Ouest. Mes principaux terrains d'études sont le Sénégal et la Côte d'Ivoire, où j'y aurais passé 8 mois depuis le début de mes travaux.
Les objectifs de ma thèse visent à comprendre comment les rivalités économiques et stratégies d'influence entre les grandes puissances occidentales et la Chine impactent la mise en place et les usages de ce réseau et redéfinissent les rapports de force entre les acteurs ouest-africains et les pays qui projettent leurs ambitions sur les territoires africains.
Derrière l'étude de l'infrastructure télécom, il y a de nombreux enjeux liés à l'alimentation électrique du réseau, des questions liées à la sécurité, mais également à l'étude des promesses et nouveaux usages qui, à travers ce réseau, doivent améliorer la sécurité et la gestion intelligente des ressources dans la ville, grâce à la "smart city".
Mon intérêt pour cette école thématique, qui doit traiter les modalités de planification urbaine participative et inclusive dans les villes des suds, se justifie car il existe tout un narratif qui fait la promotion des outils numériques pour développer un nouveau type de ville, mais également pour permettre une meilleure participation citoyenne. Mais, les enjeux particuliers des territoires ouest-africains (contextes géopolitiques et démocratiques, questions énergétiques et les différentes fractures numériques - couverture, accès, usages) impliquent une réflexion supplémentaire pour que le numérique puisse être un outil inclusif, sur des territoires fragmentés et qui exclut certaines parties de la population. Mes attentes, donc, sont de pouvoir comparer ce que j'ai observé au Sénégal et en Côte d'Ivoire avec le contexte particulier de Lomé et questionner davantage les liens entre numérique, inclusion et développement durable, dans le cas de la planification urbaine en Afrique de l’Ouest.
Les objectifs de ma thèse visent à comprendre comment les rivalités économiques et stratégies d'influence entre les grandes puissances occidentales et la Chine impactent la mise en place et les usages de ce réseau et redéfinissent les rapports de force entre les acteurs ouest-africains et les pays qui projettent leurs ambitions sur les territoires africains.
Derrière l'étude de l'infrastructure télécom, il y a de nombreux enjeux liés à l'alimentation électrique du réseau, des questions liées à la sécurité, mais également à l'étude des promesses et nouveaux usages qui, à travers ce réseau, doivent améliorer la sécurité et la gestion intelligente des ressources dans la ville, grâce à la "smart city".
Mon intérêt pour cette école thématique, qui doit traiter les modalités de planification urbaine participative et inclusive dans les villes des suds, se justifie car il existe tout un narratif qui fait la promotion des outils numériques pour développer un nouveau type de ville, mais également pour permettre une meilleure participation citoyenne. Mais, les enjeux particuliers des territoires ouest-africains (contextes géopolitiques et démocratiques, questions énergétiques et les différentes fractures numériques - couverture, accès, usages) impliquent une réflexion supplémentaire pour que le numérique puisse être un outil inclusif, sur des territoires fragmentés et qui exclut certaines parties de la population. Mes attentes, donc, sont de pouvoir comparer ce que j'ai observé au Sénégal et en Côte d'Ivoire avec le contexte particulier de Lomé et questionner davantage les liens entre numérique, inclusion et développement durable, dans le cas de la planification urbaine en Afrique de l’Ouest.
Je propose que telle activité soit organisée durant cette école (donnez en quelques détails)
Durant ma participation à cette école, je souhaiterais que toute une séance soit consacrée à l'étude des nouveaux usages que le numérique permet pour la gestion et les services urbains et comment ils transforment les rapports entre l'individu avec son territoire. Ces nouveaux usages impliquent également une nouvelle réflexion sur la manière dont les sciences sociales et la géographie doivent traiter ces questions techniques, liées au numérique et son rapport à l'espace géographique. Mes connaissances en matière de cartographie des réseaux pourraient servir cette discussion, tout comme je serais ravie d'ouvrir les discussions sur une analyse de géopolitique locale sur les questions numériques, la participation citoyenne et une planification urbaine durable.
Du point de vue pratique, il serait également intéressant de mettre en place une visite urbaine, pour voir l'infrastructure télécom et les usages "intelligents" (avec les objets connectés) qui se développent à Lomé, afin de constater également les différentes manières par lesquels les outils numériques sont utilisés en fonction de quartiers par exemple.Je pense que cette école sera une réussite dans la mesure où elle va se dérouler à Lomé, ce qui doit nous permettre dans un premier temps d'avoir une meilleure interaction locale avec les sujets abordés par l'école thématique. Ensuite, elle doit réunir des chercheurs et professionnels venant de différents horizons (disciplines d'expertise, approches, originaires de différents pays...). Cette approche multiple doit justement enrichir les débats et permettre de traiter des questions auxquels nous n'avons pas forcément réfléchi, car même si nos démarches se veulent neutres, nous pouvons aussi avoir des biais cognitifs liés à nos pratiques et vécus. Un des principaux enjeux de cette école est de réfléchir à une articulation utile pour la planification urbaine durable des villes des suds, alimentée par une approche pluridisciplinaire. Afin d'y parvenir, une écoute attentive des connaissances et savoirs des différents participants devra être faite. La découverte de nouveaux terrains ou terrains connus à Lomé devrait également être suivie d'échanges entre les participants, pour une compréhension fine, à la lumière des spécialités de chaque participant.
Du point de vue pratique, il serait également intéressant de mettre en place une visite urbaine, pour voir l'infrastructure télécom et les usages "intelligents" (avec les objets connectés) qui se développent à Lomé, afin de constater également les différentes manières par lesquels les outils numériques sont utilisés en fonction de quartiers par exemple.Je pense que cette école sera une réussite dans la mesure où elle va se dérouler à Lomé, ce qui doit nous permettre dans un premier temps d'avoir une meilleure interaction locale avec les sujets abordés par l'école thématique. Ensuite, elle doit réunir des chercheurs et professionnels venant de différents horizons (disciplines d'expertise, approches, originaires de différents pays...). Cette approche multiple doit justement enrichir les débats et permettre de traiter des questions auxquels nous n'avons pas forcément réfléchi, car même si nos démarches se veulent neutres, nous pouvons aussi avoir des biais cognitifs liés à nos pratiques et vécus. Un des principaux enjeux de cette école est de réfléchir à une articulation utile pour la planification urbaine durable des villes des suds, alimentée par une approche pluridisciplinaire. Afin d'y parvenir, une écoute attentive des connaissances et savoirs des différents participants devra être faite. La découverte de nouveaux terrains ou terrains connus à Lomé devrait également être suivie d'échanges entre les participants, pour une compréhension fine, à la lumière des spécialités de chaque participant.
Je pense que l'école sera une réussite si... (donnez quelques détails de l'objectif/la réalisation/etc... auquel vous pensez)
Je pense que cette école sera une réussite dans la mésure où elle va se dérouler à Lomé, ce qui doit nous permettre dans un premier temps d'avoir une meilleure interraction locale avec les sujets abordées par l'école thématique. Ensuite, elle doit réunir des chercheurs et professionnels venant de différents horizons (disciplines d'expertise, approches, originaires de différents pays...). Cette approche multiples, doit justement enrichir les débats et permettre de traiter des questions auxquels nous n'avons pas forcément réfléchi, car même si nos démarches se veulent neutre, nous pouvons aussi avoir des biais cognitifs liés à nos pratiques et vécus. Un des principaux enjeux de cette école est de réflechir à une articulation utile pour la planification urbaine durable des villes des suds, alimentée par une approche pluridisciplinaire. Afin d'y parvenir, une écoute attentive des connaissances et savoir des différents participants devra être faite. La découverte de nouveaux terrains ou terrains connus à Lomé devrait égelement être suivie d'échanges entre les participants, pour une compréhension fine, à la lumière des spécialités de chaque participant.
Commentaires/suggestions
Aurons-nous une réunion en ligne en amont de l'école thématique pour avoir plus d'informations sur les modalités de participation et pour nous rencontrer ? Allons-nous travailler ensemble sur le programme ? Quand saurons-nous si nous sommes retenus à l'école thématique ?