Axes de travail de la CoSav Villes Durables


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© IRD - Marc Morell
Bidonville de Jalousie, Haiti
AXE DE TRAVAIL 1 – Faire vivre une communauté engagée à réfléchir à l’habitabilité des villes durables dans les contextes pluriels des pays des Suds

L’objectif de ce premier axe de travail est de faire vivre la CoSav Villes Durables aux Suds, riche aujourd’hui de 431 membres dont 260 plus actives ou actifs : il s’agit donc de consolider la communauté, notamment en facilitant les interactions entre ses membres afin de favoriser l’interconnaissance (diversité des disciplines, des regards, des savoirs, des points de vue, etc.) afin d’aboutir au développement d'une culture partagée au sein de la CoSav, étape indispensable permettant d'aboutir à une démarche qui s’inscrit dans les sciences de la durabilité et ce, dans des «lieux » réels ou virtuels d’échanges et de co-construction.

Action 1.1 - Déployer la dynamique des écoles thématiques « 4 saisons » : le projet VIvALDIS
Pour fédérer les chercheur.e.s autour des défis urbains aux Suds, la CoSav Villes Durables a notamment organisé des écoles thématiques “4 saisons” visant à promouvoir l’interdisciplinarité, le partage de bonnes pratiques et des collaborations intersectorielles. Les écoles “4 saisons” tenues à Tunis (Tunisie) en 2022 et à Lomé (Togo) en 2023 ont permis la création et le développement d’un réseau international [1], nourrissant des réflexions en science de la durabilité, propres à chacune de ces villes prises comme objet de recherche et ce, ancrées dans des expériences de terrain partagé [2] par les membres lors de ces écoles.
Dans cette nouvelle feuille de route (2025-2027), la CoSav Villes Durables s’engage à poursuivre la structuration de cette communauté internationale existante, tout en l'élargissant par le renforcement des capacités de nouveaux membres, particulièrement en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est. En effet, forte de ces expériences précédentes sur le continent africain, celles de Lomé et de Tunis bien sur, mais également celles de forums urbains multi-acteurs à Abidjan (2020), à Mayotte (2023) ou encore à Djibouti (2024) ou à Alexandrie (2024), la CoSav ambitionne aujourd’hui de s’ouvrir à d’autres communautés de penser et de faire l’habitabilité de la ville dans les Suds. C’est l’ambition du projet VIvALDIS.
En s’appuyant sur un partenariat local déjà bien établi (membres actifs de la CoSav), une école annuelle sera organisée, successivement, la première au Brésil (en 2025, labélisée « Saison France-Brésil 2025 »), la seconde en Indonésie (2026) et la troisième au Sénégal (2027). Ces formations sont effectuées dans une des langues de travail de chaque pays de manière à faciliter le dialogue localement. Dans chaque pays, la formation cible une trentaine de personnes représentatives des parties prenantes dans le cadre de l’élaboration et de l’implémentation de projets sur les villes (politiques, ONG, opérateurs, chercheurs, etc.).
Les participant.e.s seront invité.e.s à rejoindre la CoSav Ville Durable avant l’école afin de s’en imprégner. Ils et elles pourront ensuite rejoindre, en fonction de leurs intérêts, les Groupes de Travail déjà existants au sein de la CoSav ou en faire émerger de nouveaux, émanant des discussions effectuées lors de ces écoles. Par ailleurs, et afin d’assurer une continuité des échanges et de capitaliser sur les résultats d’une école sur une autre, un groupe restreint de membres actuels de la CoSav pourra participer à plusieurs des 3 écoles, en fonction de leur maîtrise des langues de travail des trois pays partenaires (portugais, anglais, français).
L’objectif de ces écoles est de renforcer les capacités des chercheur.e.s de l’ESR de chacun des trois pays, ainsi que des acteurs locaux sur la notion d’habitabilité de leur ville, dans un cadre de sciences de la durabilité (transdisciplinarité), tout en consolidant la CoSav Villes Durables.

Action 1.2 – Favoriser d’autres opportunités de "faire communauté"
En dehors des écoles thématiques « 4 saisons », d’autres opportunités sont développées pour « faire communauté ». En 2025, l'école des ODD présente une occasion d'impliquer et de renforcer dans le même temps, différentes thématiques, dont notamment celle portée par le GT « Nature en Ville ». A travers des activités facilitant l'intelligence collective mises en place à Aneho (Togo) ou à Tunis (Tunisie), l’école des ODD représente également des cas d'études que le GT « Dialogue Sciences-Politique » peut mobiliser afin de renforcer les capacités des membres de la CoSav dans ce domaine.
Par ailleurs, une synergie est développée entre les travaux menés dans le cadre des ateliers réalisés avec l'AVITEM (Djibouti 2024, Alexandrie 2024, Nice 2025), et les autres initiatives scientifiques autour des villes côtières (UNOC, EODD 2025). L’objectif est de déployer un programme de recherche aboutissant au montage d'un observatoire urbain à Tunis, fédérant les initiatives des laboratoires français, tunisiens, et plus généralement africains, dans le sillage de l'école thématique « 4 saisons » de Tunis de 2022. L’idée sous-jacente est la mise en place d’un cadre d'échanges commun entre les membres de la CoSav déjà engagé.e.s sur la recherche autour des villes côtières, à partir de la proposition d’un FEF régional et/ou d’un CPSS+ Méditerranée, voire Afrique, autour des villes côtières permettant de coordonner et valoriser ces recherches sur cette thématique.

Action 1.3 – Développer l'utilisation du wiki comme "commun" à distance
Après 3 ans d’utilisation, l’objectif est de sonder l’utilisation du wiki, comme gare centrale et potentiel « commun » à toute la CoSav. Un questionnaire va être adressé à tou.te.s les membres pour évaluer la consultation du wiki, sa pratique plus effective ainsi que l’opportunité d’organiser à distance des sessions de formation à son utilisation plus active.

Résultats attendus et livrable(s) de l'axe de travail 1
Ces trois actions nécessitent la mise en place de différents groupes de travail (GT) visant l'animation.
- Le GT Wiki de la CoSav Villes Durables (sous la responsabilité de Bérénice Bon, (IRD/CESSMA), Laurent Demagistri (IRD/EspaceDev) et Stéphanie Dos Santos (IRD/LPED)) poursuit son développement pour en faire un véritable commun de la CoSav :
- Développer un onglet « Actualités »
- Développer une page « Bibliographie partagée »
- Créer des espaces partagés spécifiques pour les GT thématiques
- Le GT « CoSavez-vous ?» Villes Durables organise tous les deux mois des webinaires pour maintenir à distance un dialogue régulier entre les membres (sous la responsabilité de Romain Leclercq (IRD/HSM), Zohra Mhedhbi (IRD/PRODIG))
- Le nombre de membres augmente suite aux trois écoles « 4 saisons » du Projet VIvalDIS, de l’EODD 2025 ou suite aux différents ateliers multi-acteurs et manifestations internationales qui renforcent la communauté
- La diffusion d’une newsletter, via la plateforme Brevo, est systématisée via une périodicité pré-définie



AXE DE TRAVAIL 2 - Fédérer une recherche partenariale Suds-Nords, transdisciplinaire, en contribuant à la connaissance sur les enjeux et les solutions pour l’habitabilité des villes aux Suds

De manière générale, cet axe de travail vise à soutenir la recherche en partenariat Suds-Nords, interdisciplinaire et intersectorielle, en contribuant à la connaissance sur les enjeux et les solutions pour l'habitabilité des villes aux Suds.
Il s’agit donc de soutenir des recherches, des groupes de réflexions, des actions, etc. qui nourrissent l'habitabilité des villes aux Suds dans leur diversité ; recherches interdisciplinaires et multi-acteurs.

Action 2.1 – Mettre en valeur les recherches passées et présentes
Il s’agit d’abord de mieux mettre en valeur les projets déjà réalisés ou en cours de réalisation par les membres de la CoSav, qui viennent nourrir l'habitabilité des villes des Suds. Un point central repose sur la mise en valeur des apports particulièrement féconds d’une démarche transdisciplinaire sur cette notion clé de la CoSav.

Action 2.2 – Soutenir la dynamique future
Ensuite, l’action 2.2. vise à soutenir la dynamique de recherche pour contribuer à de nouvelles connaissances co-construites entre disciplines, et par l’apport réflexif d’une diversité d’acteurs. Il s’agit alors de stimuler les travaux sur des fronts de science en facilitant la mise en liens pour répondre collectivement à des appels à projets.
La CoSav s’appuie donc spécifiquement sur les trois thématiques prioritaires (cf. supra).
Sur la thématique générale de l’habitabilité, dans le pourtour méditerranéen en particulier, le projet «Gabès et son habitabilité : savoirs et ignorances des enjeux socio-environnementaux» vise à interroger l’habitabilité du territoire de Gabès en lien avec la coexistence d’enjeux socio-environnementaux qui se matérialisent autour des effets du changement climatique, des pollutions industrielles, et du développement d’activités économiques sur un territoire oasien et maritime marqué par des inégalités dans l’accès aux ressources. Le projet s’intéresse particulièrement à l’analyse des perceptions et des représentations sociales des liens entre ces enjeux socio-environnementaux et la santé physique et mentale des habitants. Par extension, il s’intéresse au rôle que ces perceptions jouent dans l’habitabilité du territoire en interaction avec d’autres facteurs comme les aménités sociales et l’attachement au territoire.
La thématique santé et environnement au sein de la CoSav bénéficie d'une dynamique forte autour de projets de recherche et de réseaux interdisciplinaires. D'abord, depuis 2016, le consortium SEVAM (Santé et Environnement des Villes en Afrique et à Madagascar) oeuvre pour réfléchir à la complexité de ce nexus. Autre exemple, le nouvel IRN REALLITYS (Respiratory health and Air quality and society in Africa), soutenu par les départements DISCO, SAS et SOC, a pour objectif de fédérer les recherches sur l'impact de la pollution atmosphérique sur la santé respiratoire en Afrique de l'Ouest et Centrale. Le réseau regroupe différents domaines de recherche, notamment l’épidémiologie, l’écologie, la science de l’atmosphère, la pneumologie et la géographie. Ce réseau se veut un espace pour croiser les expertises et les pratiques de recherche, laisser place à la diversité des expériences afin de co-construire des solutions et d'apporter des recommandations aux politiques locales.
Certains projets transdisciplinaires traitant des questions de santé/ pollution et menés récemment ou actuellement en cours, s'ancrent également en Amérique du Sud. Questionnant les expositions pathogènes engendrées par l’ère industrielle et les héritages toxiques que celle-ci lègue, ces travaux visent par exemple à documenter l'espace à risque "amiante" autour de la principale usine d'amiante-ciment en Colombie (ANR ERASEd) tout en interrogeant la construction sociale du risque en population générale. Cette volonté de mesure de la (mé)connaissance des risques toxiques est également à l'œuvre dans un projet financé par la MITI CNRS (programme Papafru) dans lequel des producteurs de pommes de terre du nord du Cundinamarca (Colombie également) sont accompagnés dans une transition vers des modèles de production moins "exposants" pour les individus comme pour l'environnement. Ces deux exemples illustrent des mouvements coopératifs de recherche-action qui voient leurs résultats se traduire par une prise en compte collective aboutissant à une meilleure gestion des risques.
Enfin, un nouveau Groupe de Travail prend forme sur la « Sciences Ouverte » qui s’inscrit dans le cadre de la feuille de route pour une science ouverte et partagée de l’IRD et du développement de l’entrepôt DataSud. L’étude de l’environnement urbain en tant qu’écosystème implique de pouvoir accéder à une grande diversité d’information sous forme de données souvent très hétérogènes : données environnementales, sociales et économiques, infrastructurelles, citoyennes, etc... L’accès à la donnée dans les villes des Suds est un enjeu fort pour la recherche, et cependant reste souvent problématique. On remarque que souvent la donnée reste dans des silos dans lesquels s’exercent des enjeux de pouvoir. L’objectif du GT est d’aborder cette problématique sous différents angles : (i) la question des agrégateurs et l’utilisation de la donnée en interdisciplinarité, (ii) favoriser le partage à travers une meilleure reconnaissance des fournisseurs de données et (iii) questionner le partage d’information sous licence. Un premier tour d’horizon sera effectué à partir d’un questionnaire adressé à l’ensemble des membres de la CoSav. L’analyse de ce questionnaire en collaboration avec le service Data de l’IRD permettra d’affiner les axes de travail et d’élaborer des actions de communication et de formation (par exemple sur les Plans de Gestion des Données).

Résultats attendus et livrable(s) de l’axe de travail 2
Ces deux actions impliqueront l’ensemble des groupes de travail (GT) déjà existants ainsi que la création de nouveaux afin de nourrir l'animation de ces deux actions :

- Trois GT thématiques sont actifs sur la période 2025-2027 :
  • GT « Nature en ville » sous la responsabilité de Jérôme Duminil (IRD/DIADE), Eben-Ezer Ewedje (U. Abomey)
  • GT « Crises, catastrophes urbaines et Incertitudes » sous la responsabilité de Romain Leclercq (IRD/HSM), Raphaël Onguene (U. Douala) et Alexis Sierra (IRD/Rep. Tunisie)
  • GT « Environnement & Santé » sous la responsabilité de Jean-François Léon (CNRS/LAERO), Helen Gurgen (U. Brasilia)

- Soutenir la nouvelle dynamique du GT « Sciences Ouvertes » sous la responsabilité de Cécile Cornou, Jean-François Léon (CNRS/LAERO) et Jeanne Robineau (IRD/SIV)
- Développer davantage le wiki de la CoSav Villes Durables (onglet « Projets en cours », onglet « Tutoriels méthodologiques », onglet « Partage de données » en lien avec DataSuds, etc.)
- Maintenir la dynamique des webinaires « CoSavez-vous ?» Villes Durables tous les deux mois (GT animé par Romain Leclercq (IRD/HSM), Zohra Mhedhbi (IRD/PRODIG)
- Participer/co-organiser des ateliers multi-acteurs, notamment en collaboration avec l’AVITEM, par une approche science-société (à l'image des ateliers de Abidjan 2019, Mayotte 2023, Djibouti 2024)
- Elaborer collectivement des projets de recherche action répondant aux attentes des différents acteurs des zones urbaines, rechercher des financements pour le développement de ces projets et médiatiser ces approches pour tenter de mobiliser une communauté plus grande autour de ces actions.
- Publier deux articles issus d’un travail original de la CoSav dans des revues de sciences de la durabilité

AXE DE TRAVAIL 3 – Porter les enjeux transdisciplinaires des villes des Suds dans les arènes internationales et à l'interface science-société

L'IRD est un acteur central de la diplomatie scientifique. La CoSav Villes Durables entend faire connaître les positions et avancées des recherches menées par ses membres en vue de contribuer aux réfléxions sur les grands défis internationaux via l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), en nourrissant le dialogue science-société et en fournissant des outils d’aide à la décision. L’objectif est alors de valoriser les recherches appliquées sur les systèmes urbains des Suds, pouvant contribuer à la décision aux Suds, mais également au niveau des acteurs, organisations et bailleurs internationaux du développement.
Il s'agit également de maintenir la collaboration ou d'en développer d'autres avec d'autres sphères de discussion à d'autres échelles sur ce sujet (Futurearth, PFVT, etc.) au niveau régional aux Suds.

Action 3.1 - Diffuser les résultats des recherches menées sur les Suds, au plus grand nombre dans la société
L’action 3.1 consiste donc à contribuer et co-porter les orientations scientifiques que les institutions des Suds définissent comme prioritaires, à tous les niveaux (local, national, régional, international). Pour ce faire, la CoSav Villes Durables doit renforcer les partenariats déjà existants et développer d’autres partenariats avec des institutions qui ont un impact sur les politiques publiques régionales, voire locales, comme certaines représentations régionales des organisations onusiennes (ex : PAHO pour les Amériques).
Notamment, la CoSav Villes Durables doit œuvrer au développement et à la diffusion de matériel didactique sur des thèmes spécifiques à utiliser à différents niveaux d'enseignement, de l'enseignement de base à l'enseignement supérieur (exemples possibles : vidéos courtes de 5 à 10 minutes, organisation d'un concours auprès des doctorant.e.s avec labellisation des vidéos sélectionnées par la CoSav, etc.).

Action 3.2 - Positionner les enjeux spécifiques des villes des Suds dans les grands événements de l'agenda international du développement sur les questions de l'urbain
En partenariat direct avec les institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche aux Suds, la CoSav Villes Durables entend positionner les enjeux spécifiques aux Suds dans les grands événements internationaux de l'agenda 2030 dédié aux questions urbaines.
Notamment, le Forum Urbain Mondial (FUM), forum biennal multi-acteurs qui se tiendra en 2026, sera un lieu privilégié de rencontres entre Etats, collectivités locales, secteur privé, ONGs et monde académique. Ce forum représente une réelle opportunité de mettre en valeur la singularité du positionnement Sud des recherches menées par les membres de la CoSav.
Par ailleurs, la CoSav participera également au Forum Mondial de l’Eau en 2027, notamment dans l’organisation d’une session sur l’eau dans la ville avec pour objectifs de montrer en quoi les solutions développées aux Suds peuvent être particulièrement enrichissantes pour les Nords.
Par ailleurs, le dialogue amorcé depuis 2019 (et le colloque sur la crise en ville/ville en crise) avec l'AFD sur la thématique de la ville durable sera renforcé afin de valoriser davantage les recherches menées au sein de la CoSav auprès des bailleurs de fonds internationaux.
Enfin, les partenariats avec des organisations multilatérales engagées sur le thème de la ville durable pourront être renforcés, au service d'une meilleure prise en compte des enjeux urbains aux Suds dans les directives, normes et projets internationaux.

Résultats attendus et livrable(s) de l’axe de travail 3
Ces deux actions nécessitent la mise en place de différents groupes de travail visant l'animation de celles-ci. La CoSav a crée en 2024 le GT "Dialogue sciences - politiques" (sous la responsabilité de Clémentine Barthelemy (IRD/SPBI) et Zohra Mhedhbi (IRD/PRODIG)) afin de faciliter la mise en œuvre de l'axe de travail 3.
- Développer davantage le wiki, "vitrine" de la CoSav Villes Durables sur cet axe 3 :
Création d’un onglet « policy brief » sur les Villes des Suds, alimenté par des productions des membres de la CoSav Création d’un onglet « Plateforme de données » sur les fronts de science pour éclairer les décisions politiques, en y incluant par exemple les initiatives réussies sur des actions pour une ville durable (publiques, ONG, etc.)
- Développer au moins une action d'amorçage d'un projet (recherche) sur l’une des thématiques, dans une démarche science citoyenne (exemple : collecte et éducation aux données sur la ville) [Département Innovation et Valorisation]
- Monter des actions de médiations scientifiques, notamment à destination d’un public jeune Nord et Sud (pièces de théâtre, concours de captures vidéos sur un thème précis s’inspirant du projet FSPI "Jeunesse et villes durables" actuellement terminé) [MCST[4]]
- Co-organiser et participer à l’EODD 2025 [Département Innovation et Valorisation/SRC[5]]
- Porter les spécificités des enjeux des villes des Suds dans les évènements internationaux [DRIE/SPBI]]
Sommets annuels de l'association Climate Chance, et notamment lors du sommet Europe-Afrique qui se tiendra à Marseille les 31 mars et 1er avril 2025 Assemblées générales annuelles d'ONU Habitat
13ème Forum Urbain Mondial, qui aura lieu en Azerbaïdjan en 2026 11ème Forum Mondial de l'Eau, qui aura lieu à Riyadh en 2027
- Identifier et poursuivre le développement des grands partenariats institutionnels stratégiques sur la question de la ville durable, et notamment : [DRIE/SPBI] :
auprès d'ONU Habitat (portage d'une candidature d'accréditation de l'IRD auprès de l'organisation en 2025 en ce sens) auprès de la FAO (initiative Villes Vertes)
auprès de l'UNESCO (‘Plateforme des villes’ qui regroupe plusieurs réseaux et programmes, dont le Programme des villes créatives et le Réseau mondial UNESCO de villes apprenantes) auprès de l’OCDE (influent en matière de politique urbaine à travers son Centre pour l’entrepreneuriat, les PME, les régions et les villes)
auprès du reste de l'écosystème onusien - Poursuivre le positionnement de la CoSav auprès de bailleurs du développement : auprès de l'AFD et son département sur les villes
* auprès de la Banque mondiale (GEF-8 Sustainable Cities Integrated Program)
- Produire et diffuser des "policy brief" : organisation de formations à la rédaction de ce type de support, pour répondre aux objectifs de contribution à la prise de décision en élaborant des recommandations politiques et de vulgariser des connaissances auprès de la société civile [prestation externe + DRIE/SPBI + DCPI]
- Communiquer davantage via le réseau social LinkedIn [DCPI]


Notes de bas de pages :
[1] https://www.cosavvillesdurables.xyz/?CartoAbidjan
[2] https://www.ird.fr/sites/ird_fr/files/2023-01/RV_Dos_Santos_Villes_durables.pdf
[3] Département Mobilisation de la recherche et de l'innovation pour le développement / Service Innovation et Valorisation
[4] Mission culture scientifique et technologique
[5] Département Mobilisation de la recherche et de l'innovation pour le développement / Service renforcement des capacités
[6] Département des relations internationales et européennes / Service des partenaires et bailleurs internationaux
[7] Direction de la communication et du partage de l'information