Bon Bérénice

Nom Bon
Prénom Bérénice
BonBerenice_img_7642-copie.jpg
Structure de rattachement IRD Cessma, Paris
Ma fonction et / ou mon métier chargée de recherches, géographe
Ma discipline de formation (ou maximum deux disciplines de formation)
  • Géographie humaine
  • Sociologie
Expertise géographique
  • Afrique de l'est, australe et océan indien
  • Asie du Sud
Expertise géographique : précisez quel(s) pays
  • Inde
  • Kenya
Mots clés de mes travaux de recherche sur les villes ou ayant comme terrain le milieu urbain ou péri-urbain environnement gouvernance urbaine étalement urbain anticipation - spéculation économiques marchés fonciers
Le sujet de recherche principal que je souhaite le plus porter au sein de la CoSav Villes Durables Liens entre dynamiques d'urbanisation, ressources naturelles et changement climatique (sols et biodiversité, gestion de l'eau, stockage du carbone, etc.). Pouvoir par exemple réfléchir à des enjeux de réversibilité, urbanisation qui pourrait préserver la fertilité des sols et les capacités de recharge des nappes phréatiques. Travailler collectivement sur des approches plus systémiques, réfléchir par exemple en termes de biorégions urbaines qui nous obligeraient à sortir de certains découpages inopérants.
Quel intérêt trouvez-vous personnellement et / ou professionnellement dans la CoSav Villes Durables ? Pouvoir identifier et interagir avec des collègues d'autres disciplines au sein de l'IRD et structurer des groupes de réflexion autour d'intérêts communs et pouvoir parler d'une seule voix lors d'événement.
Seriez-vous prêt.e à contribuer à un groupe de travail (GT) de la CoSav Villes Durables ? Oui, en tant que co-animateur.e
Si oui, un GT sur quelle thématique ? On discute en ce moment d'un GT sur les pollutions urbaines (eau, air, sol) dans le cadre du prochain Forum Urbain Mondial qui aura lieu en juin 2022 en Pologne (proposition d'un Networking Event). Mais je serais peut-être plus à l'aise sur la question des sols, eau, carbone, ou par exemple question des anticipations économiques et politiques des différents acteurs en lien avec les dynamiques d'urbanisation, les risques environnementaux et le changement climatique, question qui devient forte en géographie mais traitée depuis longtemps par les anthropologues.
Selon vous, quel problème doit être résolu en priorité pour s'attaquer à l'enjeu de la durabilité des villes des Suds ? L'inclusion financière, sociale et éducative.
Les mécanismes de gouvernement et les croissants risques environnementaux: gestion plus systémique de gouvernement, ou gestion aussi d'un capital environnemental.
Quels sont les principaux obstacles à franchir pour s’attaquer à cet enjeu ? Usages capitalistiques des ressources naturelles mis en place par tout le monde (classes pop et classes aisées), mais pas les mêmes volumes financiers, prises de risques et assurances, degrés de maîtrise du contexte économique, stratégies de long termes ou opportunités, mais effets qui se combinent.
Capacités des gouvernements locaux : manque de ressources techniques, humaines et financières pour user de leurs nouvelles prérogatives; pas toujours de prise de conscience des risques socio-économiques et politiques ; mécanismes de gouvernement qui restent sectoriels.
Les liens entre savoirs scientifiques et politiques, impliquer une diversité d'acteurs dans les démarches participatives.
Quels sont les besoins en connaissance pour s'attaquer à cet enjeu ? Pratiques, logiques, anticipations d’un ensemble d’acteurs économiques et politiques.
Manque de mesures sur les phénomènes observées, par exemple quelles superficies foncières concernées par la stérilisation des sols liée aux dynamiques d’étalement urbain, projection pour les recharges des nappes phréatiques, pollution des sols, etc.
Intérêts, risques politiques, contraintes à différents niveaux institutionnels face à la question environnementale et changement climatique.

Que représente pour vous la démarche interdisciplinaire ? Ouvrir la réflexion théorique.
Aller plus loin dans l’explication, ne pas s’en tenir à des descriptions, mieux spécifier des causalités, des mécanismes, d’autant plus quand certains pans du sujet nous échappent comme certains effets de pratiques économiques sur l'environnement, aller plus loin dans la mesure des phénomènes observés.
Avoir plus de poids en termes d’orientation et de besoins de connaissance, d’éléments d’explication pour les politiques publiques.
Selon vous, quels sont les principaux obstacles à franchir pour s’attaquer à la démarche interdisciplinaire ? Ne pas s’en tenir à des seuls dialogues ou écoute des communications de chacun. Se pencher sur un sujet / des intérêts communs et co-construire quelque chose : par exemple lors d’un atelier ou projet, se retrouver autour d’un exercice commun pour avancer, pour comprendre les méthodes et contraintes propres à chaque discipline, cela peut se faire sur différentes durées (une semaine d’atelier avec des « exercices » ou 3 ans d’ANR, ou une année de réponse à la commande d’un bailleur, ou des rencontres mensuelles), cela peut être quelque chose aussi de plus expérimental.
Faire des choix, bien se mettre d'accord sur ce qu'on veut montrer, penser aux méthodologies, peut être nécessaire d’harmoniser certains dispositifs de recherche.
Penser à la diffusion de nos résultats.
Ville et pays de résidence (une fois la ville et le pays saisis, veuillez cliquer sur "géolocaliser l'adresse sur la carte", juste en dessous) Paris, France

Mes partages